Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Source, notice n°22455

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : CAMPRAIS-00839

IDOMENEE

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • CAMPRA, André - compositeur
  • DANCHET, Antoine - auteur du texte
Genre musical : Non renseigné
Genre du texte : Non renseigné

Source(s)

Type de source :
originale
Dépouillement :
IDOMENÉE,/ TRAGEDIE/ MISE EN MUSIQUE/ Par Monsieur CAMPRA ;/ REPRÉSENTÉE POUR LA PREMIERE FOIS/ PAR L'ACADEMIE ROYALE DE MUSIQUE,/ Le Mardy douziéme jour de Janvier 1712./ A PARIS,/ Chez CHRISTOPHE BALLARD, seul Imprimeur du Roy pour la Musique,/ ruë Saint Jean de Beauvais, au Mont-Parnasse./ M.DCCXII./Avec Privilege de sa Majesté.
partition, 345 p.
Description de la source :
A MADAME LA DAUPHINE.PRINCESSE, que le Ciel combla de ses faveurs,Vous, qui sans le secours de vôtre Rang suprême,Voulez ne devoir qu?à vous-mêmeLes hommages de tous les c?urs ;La splendeur qui vous environneAuroit ébloüi mes regards ;Mais L'accüeil dont toûjours vous honnorez les Arts,Adoucit L'éclat qui m?étonne.Sur mon tribut offert daignez tourner les yeux,Souffrez que vôtre Nom protege mon Ouvrage ;Son destin seroit glorieux,S?il meritoit vôtre suffrage.Lorsque vôtre présence animoit nos efforts,Que Melpomene étoit heureuse !Dans une esperance flâteuse,Elle apprête pour vous ses plus charmans accords.Dès que vous paroissez, tous les c?urs sur vos tracesS?empressent D'admirer L'auguste Majesté,Et par une douceur dont on est enchanté.O Vous, digne present de nos Destins propices,Qui par des sentiments D'amour & de devoir,Faites les plus cheres délicesD'un Roy nôtre bonheur, D'un Prince nôtre espoir.Montrez-vous à nos yeux : les fureurs de la GuerreVont ceder aux douceurs que nous promet la Paix,Cette Fille du Ciel regnera sur la terre,Nos Jeux prendront pour vous leurs plus brillants attraits.Des neuf S?urs la troupe immortelleVous prépare déja des couronnes de fleurs :Je puis les seconder dans une ardeur si belle ;Pour donner à leurs chants de nouvelles douceurs,Au défaut de mon Art, il suffit de mon zele.CAMPRA.Marie-Adélaïde, duchesse de Bourgogne, morte six jour avant son mari D'une rougeole épidémique le 12 février 1712.

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