Autres sources :
B. - DIX PSEAVMES MIS EN/ MVSIQVE A QVATRE PARTIES/ EN FORME DE MOTETZ/ Par Claudin
le Ieune. - Paris, Le Roy & Ballard, 1580 - Parties séparées, 4 vol. - S, C, T,
B : 20 f. - S-Uu/ V.Mus.138 à 141 + CMBV/ Mi 26 - RISM/ L 1673 - Lesure-Thibault 237
Autres exemplaires : - CH-ZU (Contra) - US-Wc/ M 1490. L 55 Case (S, T, B)
Cote source :
F-Psg/ Vm 48 Rés
S-Uu/ V Mus 138-141
Type de source :
originale
Dépouillement :
Exemplaire relié avec d'autres volumes de Lassus et de Goudimel ; reliure cuir avec
dorures
Dédicace uniquement dans le volume de Bassus, à la place de laquelle on trouve dans
les autres volumes la marque de l'imprimeur. Pas de privilège.
RISM/L 1672
Lesure-Thibault 85
Contient :
f.[1] Titre
f.? Marque (ou dédicace)
f.? Table
n°
[1] Chantez à Dieu chanson nouvelle, Chantez ô terre
[2] Seigneur, enten ma requeste
[3] Chantez de Dieu le renom
[4] O Dieu Eternel, mon Sauveur
[5] Ayes pitié,ayes pitié de moy: Car ô mon Dieu
[6] Chantez à Dieu nouveau cantique
[7] Chantez à Dieu chanson nouvelle, Et sa louange
[8] Sus, esgayons nous au Seigneur
[9] L'eternel est regnant, La terre maintenant
[10] Chantez gayement A Dieu nostre force
[11] Mais qui es tu (dy moy)
«A MESSEIGNEURS, MESSIEURS DE LA NOE, ET DE TELIGNI, GENTILS HOMMES ORDINAIRES DE
LA CHAMBRE DU ROY.
MESSIEURS, aujourdhuy que le bon Dieu à fait tant de grace à la france que d'avoir
fait luyre sur elle un ayr plus doux & serain aprez l'obscur & facheux temps
qu'avons veu durant ces troubles passez, Je n'ay peu me tenir que selon ma petitesse
ne me soye efforcé de l'en louer & remercyer en quelque ouvrage de mon art : pour
lequel employer je n'eusse sçeu choisir plus digne subget que cestuy-cy qui est de
certains pseaumes du divin poete & prophete David, lesquels j'ay mis en Musique.
Or pour donner ocasion aux amateurs des chansons sainctes & sacrées de chanter
avec moy les louanges du Seigneur Dieu tresbon & tresgrand, & je n'ay voulu
faire le long à publier ce que j'en avoy de composés, & les mettant en lumyere,
vous estes les seulles personnes qui m'ettes plus venues en l'esprit à qui j'en deusse
faire un present, tant pour l'affection & obligation que j'ay a vostre service,
a cause des bienfais qu'ordinairement je reçoy de vostre liberalité, comme pour l'asseurance
que j'avoy que recevries en bonne part, sachant combien tous deux estes naturellement
studieux & amateurs de la Musique & ayant trop de preuves de vostre bienveullance,
envers moy. Il m'a semblé Messieurs que pour la concordance de mesmes meurs &
mesmes exercices outres les autres lyens, qui unit voz deux coeurs en fraternelle
amitié, je ne pouvoy dedier cest ouvrage à l'un sans lautre, & pource je l'offre
a vous deux ensemble avec ma perpetuelle servitude, priant Dieu Messeigneurs, vous
donner en perdurable concorde treslongue & tresheureuse vye.
Vostre treshumble & obeissant Serviteur.
CLAUDIN LE JEUNE.»
Comparaison sources : Edition de 1580 : - Légères variantes musicales : ajouts d'ornements, suppression
d'altérations ; - Ajout d'un vers dans le psaume 97 ; - Suppression du dialogue
final («Mais qui es tu») et de la dédicace.