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Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°65774

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : HITCHCOCK-01146

LA DESCENTE D'ORPHÉE AUX ENFERS

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • CHARPENTIER, Marc-Antoine - interprète
  • Anonyme - auteur du texte
  • ANTHOINE, François - interprète
  • GUYOT, Jeanne - interprète
  • TALON, Antoinette - interprète
  • THORIN, Élisabeth - interprète
  • BAUSSEN, Henri de - interprète
  • BEAUPUIS, Pierre - interprète
  • LOULIÉ, Étienne - interprète
  • CARLIER, Germain-Alexandre - interprète
  • BRION, Geneviève de - interprète
  • PIÈCHE, Antoine - interprète
  • PIÈCHE, Pierre, dit le cadet - interprète
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Genre musical : petit opéra
Genre du texte : Non renseigné
Cote CMBV : CMBV/ MON CHAR 13 CMBV/ MFV CHAR 82

Effectif et instrumentation

Effectif musical : vx 9/d,d/bc
Note sur l'effectif :
Neuf chanteurs ont interprété ce petit opéra (voir notes type de rôle). Ils se réunissent pour former les différents choeurs de la partition, généralement à 5 parties réelles (sol2,ut1,ut3,ut4,fa4).
Charpentier ne mentionne explicitement que les violes (3 basses). Pour les dessus instrumentaux, trois noms sont mentionnés : « Anth », « Pierrot » et « Loullié ». Les deux premiers ne sont autre qu'Antoine et Pierre Pièche, tous deux flûtistes. D'après Patricia M. Ranum, « A partir de 1682, [Étienne] Loulié se met à jouer, semble-til, de la flûte traversière. Vers le mois de janvier 1686, lors de la représentation de « La Descente d'orphée aux Enfers » (Hitchcock), il partage avec Antoine Pièche, flûtiste du roi, les devoirs de premier dessus, interprétant un passage où les nombreuses notes diésées sonneraient mieux sur la flûte traversière que sur la flûte douce » (« Étienne Loulié (1654-1702). Musicien de Mademoiselle de Guise, Pégagogue et Théoricien », Recherches sur la musique française classique, 1987, p. 38). L'ensemble instrumental requiert donc des violes et des flûtes.
Instrumentation : viole clavecin

Source(s)

Source A :
La Descente/ D'orphée Aux Enfers - dans - M.-A. Charpentier - Meslanges - partition, ms autogr. (1686), vol. XIII, cahier II, f. 41-58v, p. 59 - F-Pn/ Rés. Vm1 259, XIII
Cote source :
F-Pn/ Rés Vm1 259 [13]
Code source :
H.488
Type de source :
catalogue
Notes sur la source :
Le dernier folio est paginé.

Dates et lieux

Note sur les dates :
La datation de 1686 peut être avancée en raison de la présence simultanée parmi les interprètes de Charpentier et Antoine, haute-contres. Le second a participé aux exécutions chez Mlle de Guise à partir de la fin de l'année 1686 tandis que le second n'y participa plus à partir de l'année suivante (voir Catherine Cessac, Marc-Antoine Charpentier, Paris, Fayard, 2004, p. 132).
Lieu cité :
PARIS, chez Mlle de Guise

Rôles et personnages

Rôle(s) cité(s) : Daphné Énone Aréthuse Euridice Orphée Apollon Ixion Tantale Titie Pluton Proserpine Nymphes Nymphes désespérées Bergers Bergers désespérés Furies Fantômes Ombres heureuses Coupables
Notes sur le ou les rôles : Daphné - sol 2 - Jeanne Guyot - Enone - ut 1 - Antoinette Talon - Aréthuze - ut 1 - Élisabeth Thorin - Euridice - sol 2 - Jacqueline-Geneviève de Brion - Orphé - ut 3 - François Anthoine - Apollon - fa 4 - Pierre Beaupuis - Ixion - ut 3 - Marc-Antoine Charpentier - Tantale - ut 4 - Henri de Baussen - Titie - fa 4 - Pierre Beaupuis - Pluton - fa 4 - Germain-Alexandre Carlier - Proserpine sol 2 - Élisabeth Thorin Choeur des nymphes : sol2,u1,ut1,ut3 - Choeur de nymphes et de bergers ; Choeur des furies ; choeur d'ombres heureuses, de coupables et de furies: sol2,ut1,ut3,ut4,fa4 - Choeur d'ombres heureuses : sol2,ut1,ut3,ut4
Noms cités : MARIE DE LORRAINE [1615-1688], duchesse de Guise
Note sur les noms cités : Charpentier était au service de Mlle de Guise lorsqu'il composa ce petit opéra.

Notes et attributions

Notes et références : Pour ce qui regarde l'achèvement ou le non-achèvement de ce petit opéra, deux thèses coexistent. Catherine Cessac estime pour sa part que la pièce peut s'achever à la fin du second acte. Nous partageons pourtant l'avis de Wiley H. Hitchcock qui estime que le troisième acte est perdu, et ce pour plusieurs raisons : - le mythe d'Orphée est suffisamment connu au XVIIe siècle pour que l'auditeur, ayant entendu les deux premiers épisodes, s'attende à la catastrophe finale. Les deux vers - « Amour, bruslant amour, pourras-tu te contraindre ? - Ah ! que le tendre Orphée luy-mesme est à craindre. » - ne font d'ailleurs que renforcer le doute que laissent planer les auteurs à la fin du second acte ; - l'oeuvre semble construite pour comporter trois actes. Le premier expose le drame (Orphée, désespéré par la perte d'Euridice, désire l'arracher des enfers), il parvient à ses fins à la fin du second acte, mais Pluton impose à Orphée de ne regarder Euridice qu'après être sorti des enfers, sans quoi il la perdra irrémédiablement. Tous les éléments se trouvent rassemblés, l'auditeur attend le dénouement : Orphée se retournera-t'il ? L'économie de ce petit opéra repose donc, à notre avis, sur l'existence d'un troisième acte. - à la fin de sa partition, Charpentier écrit « fin du Sd Acte » et non pas « fin », comme il le fait habituellement ; - le second acte s'achève à la fin d'un cahier (le papier du f. 60 est différent du précédent) et la fin de l'oeuvre peut avoir été égarée.
Auteur de la saisie : Nathalie Berton

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