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Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°66974

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : DANIELIS3O-###weboeu###01072

motet UBI ES DEUS MEUS

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • CAMPRA, André - compositeur
  • GOUFFET, Jean-Baptiste [attr. erronée] - compositeur
  • DANIELIS, Daniel [attr. possible] - compositeur
  • PERRIN, Pierre - auteur du texte
Genre musical : petit motet
Genre du texte : Non renseigné

Incipit

Incipit latin :
Ubi es Deus meus
Incipit musical :
555 1477 57622 543321 1

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1/bc
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
II. MOTET A VOIX SEULE,/ POUR LE SAINT SACREMENT. - dans - Motets/ a I. II. III. voix, / et instruments/ avec la basse-continue./ Dédiez/ a Monseigneur l'Archevesque de Paris./ Par M. Campra, Chanoine de S. Jean le Rond,/ & Maistre de Musique de l'Eglise de Paris./ Livre second. - Paris, C. Ballard, 1699 - partition, 360 x 240 mm, p. 9-11 - F-Tlc/ Rés mus cons 891
Autres sources :
B. - Motet A voix Seule Pour le Saint Sacrement./ Ubi es Deus meus. - dans - Partition des motets de Monsieur Campra - ms, [s.d.] - partition, 210 x 290 mm, f. [28v]-[29v] - F-Pc/ Rés F 1671 (1)
C. - [sans titre] - dans - Motets copiés par Jean-Baptiste Gouffet - ms, [s.d.] - partition, 260 x 400 mm, p. 517-519 - F-LYm/ Rés FM 133971
Cote source :
F-Pc/ Rés F 1671 [ 1]
F-LYm/ Rés FM 133971
F-Pn/ Ms fr 25460
F-Tlc/ Rés mus cons 891
Code source :
PM.159
DDa.douteux.02
AnC.recueil.02.02
Type de source :
originale
Notes sur la source :
Pour les autres éditions et exemplaires se reporter à Motets à une, 2 et 3 voix par M.r Campra, II.
Description de la source :
Ubi es, Deus meus, ubi es ? - Quo me feram ? - Quo te quaeram ? - Ubi es, o spes mea, salus et requies ? - Ubi es, Deus meus, ubi es ? - In excelsis, in profundis ? - In lucidis, in obscuris ? - Ubi es, Deus meus, ubi es ? - Ecce fulges in altari, - hic tu gaudes salutari. - Ibi es, Deus meus, ibi es. - Hic videris, et gustaris, - o spes mea, salus et requies. - Ibi es, Deus meus, ibi es.
Comparaison sources : La source B n'est pas chiffrée et ne présente aucune différence significative par rapport à la source A. - La source C est conforme à la source A, à l'exception de quelques chiffrages.

Informations sur le texte

Note sur le texte :
La source littéraire A présente des variantes de détail avec la source musicale : - l'interrogation « Ubi es... ? » n'est pas répétée dans la version de Perrin après le troisième vers (« Quo te quaeram ? »), ni après le huitième (« In obscuris ? »). Dans la version musicale, elle conclut la pièce, au contraire de la version littéraire ; - le 9e vers de la version littéraire manque dans la version musicale (« In caelo, sub terris »).
A. - XI. - dans - Pierre Perrin - Cantica pro capella Regis - Paris, Robert Ballard, 1665, p. 108-109 - F-Pn/ B 3821
B. - Cantica In Elevatione hostiae n° XI - dans - Cantiques ou Paroles de motets Pour la Chapelle du Roy - ms, [s.d.], 215 x 165 mm, p. 48 - F-Pn/ Ms fr 25460
Traduction :
p. [V]-[VI] des éditions de 1699 et 1700 :
« Ou êtes-vous, mon Dieu, où êtes-vous ? Où iray-je ? Où vous chercheray-je ? Où êtes-vous, ô mon esperance, mon salut & mon repos ? Où êtes-vous, mon Dieu, où êtes-vous ? - Est-ce dans les Lieux élevez, ou dans les Lieux bas ? Est-ce dans les Lieux éclairez, ou dans les Lieux obscurs & tenebreux ? - Où êtes-vous, mon Dieu, oû êtes-vous ? - C'est sur nos Autels que vous brillez, c'est là où vous vous plaisez à recevoir les hommages des hommes. - C'est là, mon Dieu, où vous êtes. - C'est là où l'on vous voit, & que l'on vous goûte, ô mon esperance, mon salut & mon repos. - C'est là où vous êtes, mon Dieu, c'est là où vous êtes. »
Cantica pro capella regis :
Où estes-vous, mon Dieu, mon Createur, - Mon repos & mon asseurance ? - Où vous chercher, ô mon cher Redempteur, - Mon salut & mon esperance ? - Sur terre, ou dans les airs ? - Dans les lieux éclairez, dans les abismes sombres ? - Dans le Ciel ou dans les Enfers ? - Dans la lumiere, ou dans les ombres ? - Ah ! vous brillez sur les autels, - C'est là qu'il est libre aux mortels - De vous presenter leur hommage, - C'est là vostre vivante image, - C'est là que l'on vous voit, mon Dieu, mon Createur, - Mon repos & mon asseurance. - C'est là que l'on vous trouve, ô mon cher Redempteur, - Mon salut & mon esperance.
Commentaires contemporains :
Le Cerf de La Viéville, Comparaison de la Musique Italienne et de la Musique Françoise, , Bruxelles, 2/1705-1706, 3e partie, p. 164 : - « Le Motet de Campra, ubi es Deus meus, n'est que le Motet de Danielis sur les mêmes paroles, revû, corrigé & augmenté. Voilà le génie François enté sur l'Italien, d'une bonne main, & d'une main qui n'est pas novice à imiter. Je ne dirai pas que le Motet de Campra ne vaut rien, il a son prix : mais je dirai qu'il n'est pas tel que je l'aurois esperé de Campra, travaillant sur un fond si riche. J'entendis d'abord le Motet de Danielis qui me parut fort bon en gros, celui de Campra que j'entendis ensuite, ne me parut point préférable. Si Campra en avoit ôté plusieurs défauts, ceux qu'il avoit pris étoient devenus plus sensibles, & il avoit été contraint d'affoiblir extrêmement plusieurs des traits qu'il en avoit copiez : vice de cét alliage des deux gouts. »

Dates et lieux

Note sur les dates :
1665 : édition de la source littéraire A.
1699 : première édition du second livre de motets de Campra.
1700 : réémission.
1711 : nouvelle édition.

Liturgie

Occasion liturgique :
Saint-Sacrement
Élévation

Notes et attributions

Notes et références : sol mineur, 66 mesures
Notes sur l'attribution : D'après Le Cerf de La Viéville (voir « Commentaires contemporains »), « Le Motet de Campra, ubi es Deus meus, n'est que le Motet de Danielis sur les mêmes paroles, revû, corrigé & augmenté ». En revanche, l'attribution à Jean-Baptiste Gouffet (source B) à la table du recueil, due au copiste de la source manuscrite, ne repose sur aucun témoignage. L'attribution erronée à Gouffet est due au copiste de la source C, qui a établi la table du recueil. Elle est reprise par J.-P. Montagnier dans son article « Attributing early music: the case of Nicolas Bernier. Nicolas Bernier and the manuscript Rés. FM 133971 of the Lyons Municipal Library: some new petits motets? », Recercare, IV (1992), p. 81-104.
Auteur de la saisie : Nathalie Berton - Catherine Cessac

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