Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90458

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00306

chanson MAIS QUI ES TU DIS MOI QUI VA SI MAL VÊTUE

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • BÈZE, Théodore de - auteur du texte
  • VAUQUELIN DE LA FRESNAYE, Jean - auteur du texte
Genre musical : double choeur chanson spirituelle
Genre du texte : dialogue épigramme

Incipit

Incipit français :
Mais qui es-tu
Incipit musical :
5365175671751 = quinta ("Mais qui es tu...")
1371425565 = ténor ("Mais qui es tu...")
5365232312 = second ténor ("Mais qui es tu...")
5645511371 = basse ("Mais qui es tu...")
555432255432545 = superius ("je suis Religion...")
111332321276712177656 = contra ("je suis Religion...")
511737675543456715 = second contra ("je suis Religion...")
5365175671751
1371425565
5365232312
5645511371
555432255432545
111332321276712177656
511737675543456715

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1,ut2,ut3,ut3,ut4,ut4,fa4
Note sur l'effectif :
choeur aigu («la Religion») : 3 voix (ut1,ut2,ut3) - choeur grave («l'homme») : 4 voix (ut3,ut4,ut4,fa4)
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
A sept parties. DIALOGVE. - dans - Claude Le Jeune - Dix psaumes de David à quatre parties - Paris, Le Roy & Ballard, 1564 - Parties séparées, 4 vol. - S : f. 19v-20 - C : f. 18v-20 - T : f. 18v-20 - B : f. 18v-20 - F-Psg/ Vm 48 Rés.
Cote source :
F-Psg/ Vm 48 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
Mais qui es tu (dy moy) qui vas si mal vestue, - N'ayant pour tout habit qu'une robe rompue ? - Je suis Religion & n'en sois plus en peine - Du Pere Souverain la fille souveraine
Pourquoy t'habilles-tu de si povre vesture ? - Je mesprise les biens & la riche parure - Quel est ce livre-la que tu tiens en la main ? - La souveraine loy du pere souverain.
Pourquoy aucunement n'est couverte au dehors - La poitrine aussi bien que le reste du corps ? - Cela me sied fort bien à moy qui ay le coeur - Ennemi de finesse & ami de rondeur
Sur le bout d'une croix pourquoy t'appuyes-tu ? - C'est la croix qui me donne & repos & vertu - Pour quelle cause as-tu deux ailes au costé ? - Je fay voler les gens jusques au ciel vouté
Pourquoy tant de rayons environnent ta face ? - Hors de l'esprit humain les tenebres je chasse - Que veut dire ce frain ? Que j'enseigne à dompter - Les passions du coeur & à se surmonter
Pourquoy dessous tes pieds foulles tu la mort blesme ? - Pour autant que je suis la mort de la mort mesme.
Comparaison sources : Cette pièce est supprimée de la rééd. de 1580, ainsi que la dédicace à deux nobles huguenots.

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Ce texte décrit une figure allégorique de la Religion Réformée que l'on peut trouver par exemple dans les éditions de Haultin à La Rochelle, chez qui elle sert de marque d'imprimeur sur les pages de titre. Voir aussi la version de l'Estocart, qui conclut ses Cent cinquante pseaumes de David (Genève, Eustache Vignon, 1583, fac-similé Kassel, 1953), où figure à la page précédente l'image de la «Religion» ; la chanson s'y intitule : «Le pourtrait de la vraye religion en forme de dialogue»
Ce dialogue pédagogique, qui semble être de Théodore de Bèze, paraît dans sa Confession de la Foy chrestienne au moins depuis l'édition de 1561 (cf. Lamothe p.66). - Variante d'un poème du catholique Vauquelin de la Fresnaie (dédié au Duc de Joyeuse), épigramme de 18 vers et non 22, rééd. par J. Travers dans Les diverses poésies de Jean Vauquelin Sieur de la Fresnaie. Caen: 1870, II, 648. (Levy p.60) : - «Quelle es-tu, di le moy, si povrement vestue ? - Je suis Religion, fille de Dieu connue. - Pourquoy l'habit as-tu d'une si povre laine ? - Pour ce que je meprise une richesse vaine. - Quel Livre portes-tu ? Les loix de Dieu mon pere - Ou de ses testaments est compris le mystere. - Pourquoy l'estomac nu ? Decouvrir la poitrine - Convient a moy qui veux une blanche doctrine. - Pourquoy sur cette Croix tappuy-tu charitable ? - La Croix m'est un repos qui m'est fort agreable. - A quelle fin es-tu de ces ailes pourveue ? - J'appren l'homme a voller au dessus de la nue. - Pourquoy si rayonnante es-tu de belles flames ? - Les tenebres je chasse au loin des saintes ames. - Pourquoy ce mors de Bride ? Afin que par contrainte - J'arreste la fureur de l'ame en douce crainte. - Et pourquoy sous tes pieds foules tu la Mort blesme ? - A raison que je suis la mort de la Mort mesme.»

Références et catalogues

Référence bibliographique : HAMERSMA (cf fiche recueil) p. 136-140 - Levy p.59

Dates et lieux

Note sur les dates :
1564 : édition des dix psaumes.

Rôles et personnages

Rôle(s) cité(s) : La Religion homme
Noms cités : L'ESTOCART, Pascal de WILLAERT, Adrian

Notes et attributions

Notes et références : La répartition des 7 voix dans les 4 fascicules semble prévoir une exécution en double choeur dans l'espace. - Voir la version de Pascal de l'Estocart. - b SOL ut1 - C barré
Auteur de la saisie : ih/91.09 - ih/99.02 - ms/08.07 - ms/09.07

PHILIDOR4