Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90470

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00319

air TOUS LOYAUX AMOUREUX

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • BAÏF, Jean-Antoine de - auteur du texte
Genre musical : air mesuré
Genre du texte : vers mesurés
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 2 AE/ ARC LEJ 3

Incipit

Incipit français :
Tous loyaux amoureux
Incipit musical :
51771655434345

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1,ut3,ut4
Note sur l'effectif :
3 voix (pièce abs. dans le vol. Superius)
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
INCOMPLET - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs mis en musique à 4 et 5 parties - Paris, Le Roy & Ballard, 1594 - S : abs. - C : f. 30v - T : f. 30v-31 - B : f. 28v-29 - F-Pn/ Rés Vmf 20 (4) (Bassus) - F-Pn/ Vm micr 680 (S, C et T)
Cote source :
B-Br/ 7e cl. V.K. Plan. 16°2 L.P.
F-Pn/ Rés Vmf 20 [ 4]
Type de source :
originale
Description de la source :
Tous loyaux amoureux s'il faut departir - se vieillissant en un jour.
Tout le temps qu'eloignez avons travaillé - L'heure un jour me valloit le jour tout un mois, - Le mois seul tout un an duroit. - Tous loyaux.
Aujourdhuy que l'amour nous a rassemblez, - L'an pour mois & le mois je tiens pour un jour, - Plus d'une heure le jour ne vaut. - Tout loyaux.
Or l'absence m'ayant duré si long temps, - Trop soudain la presence heureuse s'en fuit, - Ne perdons ce qui fuit si tost. - Tout loyaux.

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Le Jeune ne retient que les chants 5, 6, 7 de Baïf.
Ms Baïf (I, 47) - Rechant - Tous loyaux amoureux s'il faut départir - Se viellissent en un jour.
Chant 1 - Donc étant revenue (ma vie, ma douceur) - Donc tu m'as ramené du jour la clarté : - Car sans toi je ne vois le jour.
2 Sans toi plus que la mort la vie j'abhorrais. - Tout en pleurs le matin lever me voyait, - Tout en pleurs me trouvait le soir.
3 Les jardins de l'été séchés et brûlés, - Leur venant quelque pluie, revont reverdir : - Ton retour la vigueur me rend.
4 Loin de moi la pâleur dolente s'enfuit : - Loin de moi s'en ira la triste maigreur. - Bienheureux et joyeux vivrai.
5 Tout le temps qu'éloignés avons travaillé, - L'heure un jour me valait, le jour tout un mois : - Le mois seul tout un an durait.
6 Aujourd'hui que l'amour nous a rassemblés, - L'an pour mois, et le mois je tiens pour un jour, - Plus d'une heure le jour ne vaut.
7 Or l'absence m'ayant duré si longtemps, - Trop soudain la présence heureuse s'enfuit : - Ne perdons ce qui fuit si tôt.

Dates et lieux

Notes et attributions

Notes et références : Pas de partie de Superius ! Effectif à 3 voix ? Raison de la non-reprise de cet air en 1608 ? UT ut1 - C barré
Auteur de la saisie : ih/91.09 - ih/99.05 - ih/99.07 - ih/99.09 - ms/08.07

PHILIDOR4