Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90476

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00325

air DONC TU VAS TE MOURANT

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • BAÏF, Jean-Antoine de - auteur du texte
  • AUBIGNÉ, Agrippa d' [attr. probable] - auteur du texte
  • LA NOUE, Odet de [attr. probable] - auteur du texte
Genre musical : air mesuré
Genre du texte : vers mesurés vers mesurés rimés
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 2 AE/ ARC LEJ 3

Incipit

Incipit français :
Donc tu vas te mourant ô fleur
Donc tu vas te mourant fleuron
Incipit musical :
157654531712 = dessus (1594)
1576545671123217 = dessus (1608)
157654531712
1576545671123217

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1,ut3,ut4,fa4
Note sur l'effectif :
4 voix
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
INCOMPLET - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs mis en musique à 4 et 5 parties - Paris, Le Roy & Ballard, 1594 - S, C, T : f. 26v-27 - B : f. 23v-24 - F-Pn/ Rés Vmf 20 (4) (Bassus) - F-Pn/ Vm micr 680 (S, C et T)
Autres sources :
B. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Second livre des airs à 3, 4, 5 et 6 parties - Paris, Ballard, 1608 - D, HC, T : f. 69v-70 - BC : f. 40v-41 - F-Psg/ Vm 219 Rés
Cote source :
B-Br/ 7e cl. V.K. Plan. 16°2 L.P.
F-Pn/ Rés Vmf 20 [ 4]
Type de source :
originale
Description de la source :
1594 - Donques tu vas te mourant, O fleur tu fletris - Ia ta vigueur se fanit tu pers ta beauté - Sec le feuillage te chet ton tige languit - Et cell'odeur qui souloit de toy ne sort plus.
Tant que je puis ta vigueur aider j'essairay, - Mais d'une cendre ne peut beau feu reflamber, - Fleur tu congnois comme amour espuise mon sang : - Puis le malade n'attend secours que d'un sain.
Un quise meurt comme moy que peut il ayder, - Aide tu quiers & je vay secours demandant - Pour te remettre tu veux d'humeur t'arrouser, - Moy pour esteindre le feu d'amour si cuisant.
Mais ie n'ay autre liqueur sinon que mon pleur, - Encor' est il petit de trop lamenter - Et si je crains qu'il te soit amer & nuizant - Parce qu'il est trop amer, l'amer ne nourrit.
1608 : - Donque tu vas te mourant, fleuron tu flétris, - Or ta vigueur se fanit & tombe sans pris : - Ton feuillage est come sec que choir ja l'on void, - Mesme de toy ne se sent l'odeur qui souloit.
Tant que je puis ta vigueur ayder je veux fort, - Mais d'une cendre jamais de beau feu n'en sort. - Voy come Amour tou-le sang n'épuise sans fin, - Un malade aussi n'atend secours que d'un sain.
Un qui se meurt come moy, que peut il ayder ? - Ayde tu cherche & je vois secours demander, - Pour te remettre tu quiers humeur t'arouzant, - Moy pour éteindre le feu d'Amour si cuizant.
Mais eau je n'ay que de pleur pour en prezenter, - Encores est i' petit de trop lamenter. - Ioint qu'i' te pourra tuer ce corps qui languit, - Parce qu'il est trop amer, l'amer ne nourrit.
Comparaison sources : En 1608 (Second livre des airs), remaniement sensible, mais parenté, points communs.

Dates et lieux

Notes et attributions

Notes et références : Pas de rechant, mais reprise de chaque dernière phrase - Donques tu vas te mourant, O fleur... - Tant que je puis ta vigueur aider... - Un qui se meurt comme moy que peut il... - Mais ie n'ay autre liqueur sinon... Il existe un remaniement et une version différente de cet air dans chacun des 2 livres d'airs de 1608 Ces incipits deviennent dans le remaniement: - Donque tu vas te mourant, fleuron... - Tant que je puis ta vigueur ayder... - Un qui se meurt comme moy que peut il... - Mais eau je n'ay que de pleur... LA ut1 - C
Auteur de la saisie : ih/91.09 - ih/99.06 - ih/99.09 - ms/08.07

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