Source A :
INCOMPLET - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs mis en musique à 4 et 5 parties
- Paris, Le Roy & Ballard, 1594 - S, C, T : f. 26v-27 - B : f. 23v-24 - F-Pn/
Rés Vmf 20 (4) (Bassus) - F-Pn/ Vm micr 680 (S, C et T)
Autres sources :
B. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Second livre des airs à 3, 4, 5
et 6 parties - Paris, Ballard, 1608 - D, HC, T : f. 69v-70 - BC : f. 40v-41 - F-Psg/
Vm 219 Rés
Cote source :
B-Br/ 7e cl. V.K. Plan. 16°2 L.P.
F-Pn/ Rés Vmf 20 [ 4]
Type de source :
originale
Description de la source :
1594 - Donques tu vas te mourant, O fleur tu fletris - Ia ta vigueur se fanit tu pers
ta beauté - Sec le feuillage te chet ton tige languit - Et cell'odeur qui souloit
de toy ne sort plus.
Tant que je puis ta vigueur aider j'essairay, - Mais d'une cendre ne peut beau feu
reflamber, - Fleur tu congnois comme amour espuise mon sang : - Puis le malade n'attend
secours que d'un sain.
Un quise meurt comme moy que peut il ayder, - Aide tu quiers & je vay secours
demandant - Pour te remettre tu veux d'humeur t'arrouser, - Moy pour esteindre le
feu d'amour si cuisant.
Mais ie n'ay autre liqueur sinon que mon pleur, - Encor' est il petit de trop lamenter
- Et si je crains qu'il te soit amer & nuizant - Parce qu'il est trop amer, l'amer
ne nourrit.
1608 : - Donque tu vas te mourant, fleuron tu flétris, - Or ta vigueur se fanit &
tombe sans pris : - Ton feuillage est come sec que choir ja l'on void, - Mesme de
toy ne se sent l'odeur qui souloit.
Tant que je puis ta vigueur ayder je veux fort, - Mais d'une cendre jamais de beau
feu n'en sort. - Voy come Amour tou-le sang n'épuise sans fin, - Un malade aussi n'atend
secours que d'un sain.
Un qui se meurt come moy, que peut il ayder ? - Ayde tu cherche & je vois secours
demander, - Pour te remettre tu quiers humeur t'arouzant, - Moy pour éteindre le feu
d'Amour si cuizant.
Mais eau je n'ay que de pleur pour en prezenter, - Encores est i' petit de trop lamenter.
- Ioint qu'i' te pourra tuer ce corps qui languit, - Parce qu'il est trop amer, l'amer
ne nourrit.
Comparaison sources : En 1608 (Second livre des airs), remaniement sensible, mais parenté, points communs.