Source A :
INCOMPLET
dans - Vingt-cinquième livre d'airs et chansons à 4 parties - Paris, Le Roy &
Ballard, 1585 - Parties séparées, 4 vol., f. - F-Pn/ Rés Vmf 58 (4) (Ténor)
Autres sources :
B. - INCOMPLET - [sans titre] - dans - Vingt-cinquième livre d'airs et chansons à
4 parties - Paris, Le Roy & Ballard, 1587, f. - Dbds-Tü/ À COMPLÉTER (Ténor) -
F-Pn/ Smith Lesouëf Rés 234 (16) (Superius) - F-Pn/ Smith Lesouëf Rés 233 (7) (Bassus)
C. - INCOMPLET - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs mis en musique à 4 et
5 parties - Paris, Le Roy & Ballard, 1594 - S, C, T : f. 21v-22 - B : f. 18v-19
- F-Pn/ Rés Vmf 20 (4) (Bassus) - F-Pn/ Vm micr 680 (S, C et T)
D. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs à 3, 4, 5 et 6 parties - Paris,
Ballard, 1608 - Parties séparées, 6 vol., f. - F-Psg/ Vm 218 Rés
Cote source :
B-Br/ 7e cl. V.K. Plan. 16°2 L.P.
F-Pn/ Rés Vmf 20 [ 4]
Type de source :
originale
Description de la source :
L'un & l'autre douleur d'amour conoissant - Loin & pres je me sens si mal
que rien plus - Pres ou loing que je soy'je meurs, & toujours - De deux maux le
presant me samble moins doux - Las en chois si douteux que dois-je choisir ? - Les
jours quant je ne voy ses yeux me sont nuitz - Et la mort je le sçay me vient de les
voir - Mais quant pis j'en auroy si veux-je les voir.
Ung guerrier animé d'honneur & vertu - Qui d'un coup de boulet le corps a froissé
- Meurt dépit de ne voir qui c'est qui l'occist - Moi que loing & qui pres me
sens travaillé - Tant & tant que la mort ne puis détourner - En voyant qui me
tû' je meurs trop content.
1608 : - Les diverses douleurs d'amour conoissant - Loin & pres je resens du mal
tréfascheus, - Pres ou loin que je soye' je meurs, & des deus - Tousjours m'est
le prezent plu' dur que l'absent. - Las! en chois si douteus qu'irois-je elizant -
Obscur m'est le midy privé de ses yeus : - Puis la mort qui me perd, la mort me vient
d'eus, - Qu'il faut voir toutefois pour estre content.
Un guerrier animé d'honeur & vertu - Quand d'un coup de boulet le cors a faussé,
- Meurt dépit de ne voir qui lors l'a percé. - Moy que tant de travail si bas a rendu
- Qu'il me faudra perir, ) mort ja navré - En voyant qui me tue' heureus je mourray.
Comparaison sources : Entre Sup. 1587 et 1594: infimes variantes; entre Ténors 1585 et 1594: idem -
En 1608, C barré devient C; remaniement léger (notation du ternaire et de
la reprise finale, ficta et altérations, ajout de notes de passage...)