Source A :
INCOMPLET
dans - Vingt-cinquième livre d'airs et chansons à 4 parties - Paris, Le Roy &
Ballard, 1585 - Parties séparées, 4 vol., f. - F-Pn/ Rés Vmf 58 (4) (Ténor)
Autres sources :
B. - INCOMPLET - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs mis en musique à 4 et
5 parties - Paris, Le Roy & Ballard, 1594 - S, C, T : f. 3v-5 - B : f. 3 - F-Pn/
Rés Vmf 20 (4) (Bassus) - F-Pn/ Vm micr 680 (S, C et T)
C. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs à 3, 4, 5 et 6 parties - Paris,
Ballard, 1608 - Parties séparées, 6 vol. - D, HC, T : f. 9v-11 - BC : ? - 5 : f. 7v-8
- F-Psg/ Vm 218 Rés
Cote source :
B-Br/ 7e cl. V.K. Plan. 16°2 L.P.
F-Pn/ Rés Vmf 20 [ 4]
Type de source :
originale
Description de la source :
25°L 1587 - Ie le confesse Cupidon - Paravant que m'eussiez osté - De la nuit noire
le bandeau - Qui mes yeux sillez aveugloit - Ne cognoisoy ni la bonté - Ni la grace
non la vertu - Que je voy luire ce jourdhuy - De ma belle dans la beauté.
A 5. - Bon Dieu gentil amour - Radieux Soleil des esprits - Sans toy rien ne se peut
voir - Ni sçavoir de bon & de beau.
[1594 : TRIA] - De revoir oeuvre si parfait - Ie ne puis jamais me lasser - Ne le
voyant je me plais fort - D'i' repenser & repenser - Et je dis lors mille mercis
- A ma ferm' & grand loyauté - Qui me fait digne de servir - C'est honneur (?)
qui donte l'orgueil.
[1608 : rechant à 5 ici] - La cognoissance du grand bien - De ce bien divin que parçoy
- Ie le confesse à l'amour doy - A l'amour qui m'ouvre l'esprit
[1594 : refrain à 5 ici : «Amour gantil...», puis «A TROIS»]
D'une clarté pure les yeux - O amour tu m'as esclaircis - Le malheur est que sçavois
trop - De ce bien me poise par trop - Le malheur est que du bien sçeu - Ie resen le
mal redoubler - Et le flambeau qui me conduit - S'il me luit me cuit de son feu.
[1594 et 1608 : refrain de nouveau]
1608: - A TROIS. - Ie le confesse, ô Amour beau, - Paravant que m'eusses osté - de
la nuit sombre le bandeau - Qui mes yeux privoit de clarté, - I'ignorois lors &
la bonté, - La valeur la grace & douceur, - Qui parer vont cette beauté - Qu'a
la Nimphe ou gist tou-mon coeur.
RECHANT A 5. - Amour gentil mignon - Des esprits radieux soleil, - Sans toy rien beau
ny bon - Il ne paroist à l'oeil.
A3. - Ie ne puis onque me lasser - De revoir tresor si exquis : - Ie n'ay nul bien
qu'à y penser - Aussitost que pres ie n'en suis : - Et je rens lors mile mercis -
A ce coeur loyal & constant - Qui me fit digne de tel pris - Qu'avoüer me vis
à l'instant.
A 5. - Amour plein de secours, - Vray surgeon tou-chacun te croit, - Des plaisirs
que toujours - Maint amoureux reçoit.
A 3. - La conoissance de tel bien, - De ce bien si grand & plein d'heur - Ie le
confesse, i' n'y a rien - Que l'amour qui en soit auteur : - Que l'Amour seul qui
de mon coeur - Dévoilant les yeux l'éclaircit, - Et luy fit voir ceste douceur - Qui
d'amer souvent me nourrit. - I'ay ce mal seul qui me poursuit - Procedant de tant
de bien veu, - Que le flambeau qui me conduit, - si me luit, me cuit de son feu.
A 5. - Amour traistre soudart, - Ton doux feu tro-cruel me point : - Mais douceur
de ta part - Sans douleur onc ne vint.
Comparaison sources : Entre 1585-7 et 1594, les principales variantes affectent le refrain (texte et musique
remaniés) et ses interventions (plus ou moins bien indiquées) - En 1608,
variantes mélodiques, ornements ajoutés; réécriture sensible,
mais base commune; simplification métrique (C, et non plus C puis C barré
puis C barré retourné comme en 1594); Contra écrit en ut2 et non ut1