Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90497

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00348

PSAUME CENT TRENTIÈME À 4 PARTIES psaume mesurez VERS TOI SEIGNEUR DOUX PRESSÉ DE MAINT MALHEUR

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • BAÏF, Jean-Antoine de [d'après] - auteur du texte
  • LA NOUE, Odet de - arrangeur du texte
Genre musical : psaume mesuré
Genre du texte : psaume en français vers mesurés rimés psaume 130
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 12

Incipit

Incipit français :
Vers toi Seigneur doux
Incipit musical :
1716512321456543 = dessus
351435676671 = haute contre
533211344445 = taille
15641174221 = basse contre
1716512321456543
351435676671
533211344445
15641174221

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1,ut3,ut4,fa4
Note sur l'effectif :
4 voix
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
PSEAVME CENT TRENTIESME. A QVATRE. - dans - Claude Le Jeune - Psaumes en vers mesurés - Paris, Pierre Ballard, 1606 - Parties séparées, 6 vol. - D : f. 29v - HC : f. 29v - T : f. 29v - B : f. 29v - F-Psg/ Vm 67 Rés
Cote source :
F-Psg/ Vm 67 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
Psaume Cent Trentiesme. A Quatre.
Vers toy, Seigneur dous, pressé de maint maleur, - Mes cris j'ay poussé hors du profond du coeur : - Enten de mes plaints les piteus sons - Ten l'oreille encline à tant d'oraizons.
Quand plein de courrous, il te plaira punir, - Quel coeur devant toy, pourra se maintenir ? - Or rien que douceur n'as tu bon Dieu : - Aussi tu es révéré de maint lieu.
Mon Dieu j'atendray, Dieu que mon ame atend, - Dieu dont le parler ferme asseurance rend : - Mes yeux devers luy j'auray tousjours, - Plus que le guet à la pointe des jours.
Mets l'espoir en Dieu, Jacob, il est trédous : - Dieu n'est que bonté, n'est que secours à tous. - Tous tes méchans faits il n'estoy'ra, - Puis de la mort racheter te viendra.

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Ce psaume correspond au psaume 129 selon la numérotation de la vulgate.
Les vers mesurés de Baïf ont vraisemblablement été remaniés en vers mesurés rimés par O. de La Noue. - Voir F-Pn/ms 19140, f°107v-108, terminé par Baïf le 24 novembre 1573 :
D'en bas devers toi j'ai crié, ô Seigneur : - Seigneur, je t'en prie écoute ma clameur. - Enclinées tes oreilles vers moi - Soient à la voix de mon humble oraison.
Seigneur, si tu prends garde à tous nos péchés, - Seigneur qui tiendra ? Pour ce qu'avecque toi - Pardon se tient près, pour ce des Bons - Es adoré révéré recherché.
Toujours attendu j'ai le Seigneur bénin : - Toujours attendu l'a ma chère âme : j'ai - Son mot attendu : mais, attendu - L'a ma chère âme toujours, le Seigneur,
Trop plus que soldats lorsque de garde ils sont - N'attendent ardents l'aube du jour venant : - Trop plus que soldats pour reposer - L'aube du jour désireux n'attendraient.
Soit donc attendant Israël ô Seigneur. - Car chez le Seigneur miséricorde y est - Et grand secours : et lui rachètera - Israël de tous ses méchants faits.
La version de Baïf comporte 4 vers supplémentaires (une strophe).

Références et catalogues

Référence bibliographique : Lamothe - Noailly - His
Édition moderne : LE JEUNE, Claude - Pseaumes en vers mezurez (2e fascicule), éd. H. Expert - Paris : Leduc, 1905 - p.21-3 LE JEUNE, Claude - Psaumes en vers mesurez-1606 ; éd par Isabelle His - Tours, CESR ; Turnhout, Brepols, 2007, p. 156-158
Discographie : CD Claudine Ansermet - Paolo Cherici - Airs et psaumes mesurés à l'antique de Claude Le Jeune - Symphonia, 2000, SY 99174

Dates et lieux

Note sur les dates :
1573 : date du manuscrit de Baïf
1606 : édition des Psaumes en vers mesurés (Paris, Ballard)

Notes et attributions

Notes et références : 2 strophes différentes sous la même musique MI ut1 - C
Notes sur l'attribution : Mersenne, dans Quaestiones celeberrimae in genesim (Paris : Cramoisy, 1623), attribue à Odet de La Noue le remaniement des vers de Baïf mis en musique par Le Jeune. - Quae. 57, ca.1604 : - «Alias versus Gallicos, et latinos musice redditos vide apud Claudium Junium, qui quidem sunt a Baifo compositi, sed ab haeretico de la Noue immutati, qua propter cave» - [d'après LAMOTHE, Donat R., «Claude Le Jeune : les 'Pseaumes en vers mesurez'», Marie-Thérèse Bouquet-Boyer et Pierre Bonniffet (éd.), Claude Le Jeune et son temps en France et dans les états de Savoie, 1530-1600 : musique, littérature et histoire, Bern ; Berlin ; Paris, P. Lang ; Chambéry, Institut de recherches et d'histoire musicale des états de Savoie, 1996, p. 68] - La Noue (avec d'Aubigné) est effectivement l'auteur d'un poème liminaire.
Auteur de la saisie : ih/91.09 - ih/99.09 - ih/99.10 - ih/99.11 - ih/01.09 - ms/09.07

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