Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90507

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00358

PSAUME ONZIÈME À 4 PARTIES psaume mesurez MOI QUI VOIS EN DIEU MON APPUI CHERCHER

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • BAÏF, Jean-Antoine de [d'après] - auteur du texte
  • LA NOUE, Odet de - arrangeur du texte
Genre musical : psaume mesuré
Genre du texte : psaume en français vers mesurés rimés psaume 011
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 12

Incipit

Incipit français :
Moi qui vois en Dieu mon appui rechercher
Incipit musical :
16765712117 = dessus
5423432676562 = haute contre
315112443345 = taille
14541547165 = basse contre
16765712117
5423432676562
315112443345
14541547165

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1,ut3,ut4,fa4
Note sur l'effectif :
4 voix
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
PSEAVME ONZIESME A QVATRE. - dans - Claude Le Jeune - Psaumes en vers mesurés - Paris, Pierre Ballard, 1606 - Parties séparées, 6 vol. - D : f. 15v-16 - HC : f. 15v-16 - T : f. 15v-16 - B : f. 15v-16 - F-Psg/ Vm 67 Rés
Cote source :
F-Psg/ Vm 67 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
Pseaume Onziesme. A quatre
Moy qui vois en Dieu, mon apuy rechercher, - Pourquoy viendriez vous d'icy m'effaroucher - Comme quelque oyzeau, me criant, va t'en pront - Sauver à ton mont. - Les malins ont bien ja paru su' les rangs, - Leur fléche est sur l'arc, du petit jusqu'aux grans, - Pour tuer les bons chacun est apresté - Plein de cruauté.
Mais desseins tant fous à la fin seront vains : - Car que font les bons, et qui souille leurs mains ? - Dieu qui regne es cieus, icy void en effet - Tout ce que lon fait. - Il conoist es coeurs, penetrant tout au fons, - Ceus qui sont pervers, comme ceus qui sont bons. - Il cherit ceus cy, qui devots à tel roy - L'invoquent en soy.
Les méchans il hayt, et pleuvoir dessus eus, - Il fera charbons, soufre et foudre venteus : - C'est là leur guerdon, ce hanap de courrous - Dont i' beuront tous. - Car tou-juste est Dieu, qui le juste tient cher, - Sur luy sont ses yeus, i' ne pourra broncher : - Contre tous les heurts du maleur qui viendra - Il le soutiendra.

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Ce psaume correspond au psaume 010 selon la numérotation de la vulgate.
Les vers mesurés de Baïf ont vraisemblablement été remaniés en vers mesurés rimés par O. de La Noue. - Voir F-Pn/ms 19140, f°8: psautier de David en vers mesurés terminé par Baïf le 24 nov. 1573:
J'espère en Dieu seul: et comment venez-vous - Conseiller mon âme, qu'elle aille sortir - Hors de votre mont, comme irait un oiseau - Tôt effarouché ? - Car voici pervers, qui les arcs tout bandés, - Flèches ont sur corde : et voudraient en obscur - Contre les entiers de courage, lâcher, - Car démolis sont
Fondements rasés ; qu'a-t-il fait le prud'homme ? - Mais dedans son temple sacré le Seigneur - Il se tient. Là-sus du Seigneur le haut dais - Est dressé aux cieux. - Il regardera de ses yeux : sa paupière - Eprouver saura des humains les enfants. - Dieu le juste éprouve : il hait qui pervers - Aime le forfait.
Sur méchants pervers il fera pleuvoir lacs - Pour les enserrer ; feu et soufre flambants : - Tourbillons venteux et l'orage brûleur : - C'est toute leur part : - Tel sera leur vin : ils auront ce paiement. - Car le Seigneur juste aime droiture aussi. - Son visage doux visitera l'homme entier, - En le regardant.

Références et catalogues

Référence bibliographique : Lamothe - Noailly - His
Édition moderne : LE JEUNE, Claude - Pseaumes en vers mezurez (1er fascicule), éd. H. Expert - Paris : Leduc, 1905 - p.55-8 LE JEUNE, Claude - Psaumes en vers mesurez-1606 ; éd par Isabelle His - Tours, CESR ; Turnhout, Brepols, 2007, p. 85-87

Dates et lieux

Note sur les dates :
1573 : date du manuscrit de Baïf
1606 : édition des Psaumes en vers mesurés (Paris, Ballard)

Notes et attributions

Notes et références : 3 strophes musicalement identiques. SOL ut1 - C
Notes sur l'attribution : Mersenne, dans Quaestiones celeberrimae in genesim (Paris : Cramoisy, 1623), attribue à Odet de La Noue le remaniement des vers de Baïf mis en musique par Le Jeune. - Quae. 57, ca.1604 : - «Alias versus Gallicos, et latinos musice redditos vide apud Claudium Junium, qui quidem sunt a Baifo compositi, sed ab haeretico de la Noue immutati, qua propter cave» - [d'après LAMOTHE, Donat R., «Claude Le Jeune : les 'Pseaumes en vers mesurez'», Marie-Thérèse Bouquet-Boyer et Pierre Bonniffet (éd.), Claude Le Jeune et son temps en France et dans les états de Savoie, 1530-1600 : musique, littérature et histoire, Bern ; Berlin ; Paris, P. Lang ; Chambéry, Institut de recherches et d'histoire musicale des états de Savoie, 1996, p. 68] - La Noue (avec d'Aubigné) est effectivement l'auteur d'un poème liminaire.
Auteur de la saisie : ih/91.09 - ih/99.09 - ih/99.10 - ih/99.11 - ih/01.08 - ih/01.09 - ms/09.07

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