Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90518

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00369

PSAUME SECOND À 4 PARTIES psaume mesurez POURQUOI MÈNE TANT TOUT LE MONDE DE BRUIT

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • BAÏF, Jean-Antoine de [d'après] - auteur du texte
  • LA NOUE, Odet de - arrangeur du texte
Genre musical : psaume mesuré
Genre du texte : psaume en français vers mesurés rimés psaume 002
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 12

Incipit

Incipit français :
Pourquoi mène tant
Incipit musical :
54511233455 = dessus, section 1
31165517232 = haute contre, section 1
165432656717 = taille, section 1
14341763215 = basse contre, section 1
56717165343 = dessus, section 2
34345543166 = haute contre, section 2
112311521 = taille, section 2
14565141126 = basse contre, section 2
54511233455
31165517232
165432656717
14341763215
56717165343
34345543166
112311521
14565141126

Effectif et instrumentation

Effectif musical : sol2,ut2,ut3,fa3
Note sur l'effectif :
4 voix
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
PSEAVME SECOND. A QVATRE. - dans - Claude Le Jeune - Psaumes en vers mesurés - Paris, Pierre Ballard, 1606 - Parties séparées, 6 vol. - S : f. 1v-2v - HC : f. 1v-2v - T : f. 1v-2v - B : f. 1v-2v - F-Psg/ Vm 67 Rés
Cote source :
F-Psg/ Vm 67 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
Psaume second. A quatre
Pourquoy méne tant tou-le monde de bruit ? - Et desseins de neant brasse sans fruit ? - Les roys ja ligués ici vont s'élevans, - Conseil tienent or' les princes et grans - Contre le grand Dieu, ains contre son oint. - Dizant, rompons, rejetons de tou-point - Leurs laqs et liens. Le seigneur des cieus - Se moqu'ra le voyant en se riant d'eus. - Puis en sa fureur les alant tançant - Et de son courrous les épouvantant, - Dira, c'est mon roy, mon saint, mon éleu, - Que sacrer au mont de Sion j'ay voulu. - Je publiray l'Edit du seigneur qui m'a dit - Et tu es mon fis, et ce jour pour vray je t'ay engendré. - Vien moy requerir, tous pleuples auras - En propr'et pour dominer tu ne verras - Nule borne ni bout, - Que la borne du tout. - Lors d'une verge de fer les brizant - Ainsi que pots, tu les iras défaizant.
Seconde partie :
Donc ô Roys, soyés sages un jour - Vous tous qui jugés, aprenez votre tour. - Servez Dieu révérens d'un franc coeur, - Joye menans tous en sainte trémeur. - Et le fis baizant, adorés-le à genous, - Qu'il n'arive un jour couroucé vers vous, - Puis pleins de maleurs périssiés vitement, - S'il vient un coup sa fureur ralumant. - O l'heur qu'a celuy - Qui se fie en luy !

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Les vers mesurés de Baïf ont vraisemblablement été remaniés en vers mesurés rimés par O.de La Noue. Voir F-Pn/ms 19140, f°1v : psautier de David en vers mesurés, terminé par Baïf le 24 nov. 1573 :
Pourquoi nations se ramassent émues ? - Et [les] peuples, desseins brassent en vain ? - Les rois de la terre se sont élevés : - Et Princes en un tiennent le conseil - Contre le Seigneur, et contre son Oint. - Rompons leurs noeuds : et de nous rejetons - Leurs chables. Celui qui demeure aux cieux - Se rira : le Seigneur s'en moquera d'eux : - Puis en sa fureur les ira tancer, - Et de son courroux les épouvanter : - Et dira. J'ai mis moi-même, ce Roi - Que j'avoue, sur mon saint Mont de Sion. - Son édit je dirai. Le Seigneur il me dit. - Et tu es mon Fils, et ce jourd'hui même t'ai engendré. - Fais-moi ta demande, et je te donnerai - Des nations l'héritage, et tous les bouts - De la terre à tenir comme ton droit fonds. - Toi d'une verge de fer les broieras, - Et comme pots du potier les briseras.
Donc ô Rois asteure conoissez : - O vous qui jugez sur terre apprenez, - Servez en révérence au Seigneur, - Et démenez joie en sainte trémeur : - Et le Fils baisez par hommage adoré, - Qu'il ne se courrouce : et ne vous perdiez - Quand est le chemin malheureux que tenez, - Si tant soit peu sa fureur s'allumait. - Heureux tous ceux qui se fient en lui.

Références et catalogues

Référence bibliographique : Lamothe - Noailly - His
Édition moderne : LE JEUNE, Claude - Pseaumes en vers mezurez (1er fascicule), éd. H. Expert - Paris : Leduc, 1905 - p. 9-18 LE JEUNE, Claude - Psaumes en vers mesurez-1606 ; éd par Isabelle His - Tours, CESR ; Turnhout, Brepols, 2007, p. 5-12

Dates et lieux

Note sur les dates :
1573 : date du manuscrit de Baïf
1606 : édition des Psaumes en vers mesurés (Paris, Ballard)

Notes et attributions

Notes et références : 2 sections - b FA sol2 - C
Notes sur l'attribution : Mersenne, dans Quaestiones celeberrimae in genesim (Paris : Cramoisy, 1623), attribue à Odet de La Noue le remaniement des vers de Baïf mis en musique par Le Jeune. - Quae. 57, ca.1604 : - «Alias versus Gallicos, et latinos musice redditos vide apud Claudium Junium, qui quidem sunt a Baifo compositi, sed ab haeretico de la Noue immutati, qua propter cave» - [d'après LAMOTHE, Donat R., «Claude Le Jeune : les 'Pseaumes en vers mesurez'», Marie-Thérèse Bouquet-Boyer et Pierre Bonniffet (éd.), Claude Le Jeune et son temps en France et dans les états de Savoie, 1530-1600 : musique, littérature et histoire, Bern ; Berlin ; Paris, P. Lang ; Chambéry, Institut de recherches et d'histoire musicale des états de Savoie, 1996, p. 68] - La Noue (avec d'Aubigné) est effectivement l'auteur d'un poème liminaire.
Auteur de la saisie : ih/91.09 - ih/99.09 - ih/99.10 - ih/99.11 - ih/01.08 - ih/01.09 - ms/08.07 - ms/09.07

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