Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90546

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00403

air COMMENT PENSEZ-VOUS QUE JE VIVE

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • SPONDE, Jean de - auteur du texte
Genre musical : air mesuré
Genre du texte : vers mesurés rimés
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 23

Incipit

Incipit français :
Comment pensez-vous que je vive
Incipit musical :
556717656551757123

Effectif et instrumentation

Effectif musical : sol2,ut1,ut2,ut3,fa3
Note sur l'effectif :
5 voix (sections à 4, 3, 2, 1 voix).
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
[sans titre] - dans - SECOND LIVRE/ DES MESLANGES/ DE CL. LE IEVNE - Paris, Ballard, 1612 - S, C, T, B : f. 37v-38v - 5 : f. 21v-22 - F-Psg/ Vm 75 Rés
Cote source :
F-Psg/ Vm 75 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
SEUL - Comment pensés vous que je vive - Eloigné de vostre beauté ? - Tout ainsi qu'une ame captive - Au gouffre d'une obscurité, - Qui n'atend tremblant à toute heure, - Que le point qu'il faut qu'elle meure. - A 2. - Ie ne voy par tout que des ombres, - Ie trouve mesme noirs les cieux: - Les jours luisans sont des nuits sombres, - Les nuits des enfers à mes yeux: - Les enfers mesme si funebres - Sont beaux au pris de mes tenebres. - A 3. - Ce monde plein d'inquietudes - Qui flotte tout autour de moy, - Ne sont rien que des solitudes, - Toutes pleines de mon émoy : - Mais vuides de la douce vie - Que cette absence m'a ravie. - A 4. - Ie fonds comme fondroit la cire - Aupres d'un brasier enflammé, - Et plus de vous je me retire - Et plus je me sens allumé, - Mais ce feu tant plus il s'augmente - Helas! tant plus il me tourmente. - A 5. - Ie meurs il est certain ma belle, - Et ce peu d'ame que je tiens, - Ce n'est que cette humeur fidelle - En laquelle je m'entretiens, - Le reste d'elle qui s'envolle - Ne m'a laissé que la parole. - SEUL. - La parole helas! pour me plaindre - Que mes maux sont bien commencés, - Mais que je dois encore craindre - Qu'ils ne soyent pas si tost passés, - Et que mes tristes destinées - N'ont point leurs bornes terminées. - A 2. - Helas! que cette heure incertaine - A pour moy de malheurs certains, - Et que ma belle si lointaine, - M'en garde les secours lointains : - Peut on jamais penser ne dire - Pareil martire à mon martire. - A 3. - Ainsi mon ame repoussée - Du paisible abry de son port, - Sera desormais balancée - Dans les tempestes de la mort : - Mais sa nef sera la constance, - Et son estoille l'esperance. - A 4. - Durant les coups de ma fortune - La voix de mes gemissemens, - A vos aureilles importune - Y prendra ses soulagemens, - Et jusques à ce que je vienne - Pour le moins qu'il vous en souvienne. - A 5. - Lors me rendant en mile sortes - Tant de plaisirs que j'ay perdus, - Tant & tant d'esperances mortes - Tant de biens en vain attendus, - Trempés au miel de la presence - Les amertumes de l'absence.

Informations sur le texte

Note sur le texte :
D'après Bonniffet, l'auteur du texte est Jean de Sponde : vers mesurés ? (A VERIFIER)
Recueil de diverses poésies tant du feu sieur de Sponde, que des sieurs du Perron, de Bertaut, de Porchères et autres non encor imprimées. - Rouen : R. du Petit Val, 1597 ou 1598. - Ed. moderne par A. Boase - Jean de Sponde, Oeuvre littéraire. - Genève : Droz, 1978, p.82-4. - Variantes : - strophe 4, vers 4 : «Je sens plus mon feu ranimé» - strophe 5, vers 4 et 6 : «je l'entretiens» ; «ma parole» - strophe 6, vers 5 : «mes tristes destinees» - strophe 7, vers 1 : «Mon Dieu! que ceste heure» - strophe 8, vers 2 : «Paisible à l'abry de son port» - strophe 9, vers 1 : «Durant ceste triste fortune» - strophe 9, vers 6 : «Belle, au moins qu'il vous en souvienne»

Dates et lieux

Notes et attributions

Notes et références : 10 chants sans refrain, allant deux fois du solo au quintette de voix. - b RÉ sol2 - C
Auteur de la saisie : ih/91.08 - ih/99.04 - ih/99.11 - ms/08.07

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