Source A :
dans - Vingt-quatrième livre d'airs et chansons à 4 et 5 parties - Paris, Le Roy &
Ballard, 1583 - Parties séparées, 4 vol. - S : f. 16v - T : f. 16 - F-Pn/ Rés Vmf
58 (1) (Ténor) - F-Pn/ Rés Vmf 55 (24) (Superius)
Autres sources :
B. - INCOMPLET
dans - Vingt-quatrième livre d'airs et chansons à 4 et 5 parties - Paris, Le Roy &
Ballard, 1585 - Parties séparées, 4 vol., f. - F-Pn/ Rés Vmf 58 (3) (Ténor)
C. - INCOMPLET - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs mis en musique à 4 et
5 parties - Paris, Le Roy & Ballard, 1594 - S, C, T : f. 13v - B : f. 10v - F-Pn/
Rés Vmf 20 (4) (Bassus) - F-Pn/ Vm micr 680 (S, C et T)
D. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Le Printemps - Paris, Veuve Ballard &
Pierre Ballard, 1603 - Parties séparées, 6 vol., f. - F-Psg/ Vm 66 Rés
E. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Second livre des airs à 3, 4, 5 et 6
parties - Paris, Ballard, 1608 - D, HC, T : f. 40v-41 - BC, 5 : f. 21v - F-Psg/ Vm
219 Rés
Cote source :
B-Br/ 7e cl. V.K. Plan. 16°2 L.P.
F-Pn/ Rés Vmf 20 [ 4]
Type de source :
originale
Description de la source :
1594 - D'un coeur fier le refus cruel - M'emplit l'ame de feu qui furieux me rend
- Et d'un autre le doux acueil, - Enflammer de l'amour mon gelé coeur ne peut
Ainsi je suy qui me fuit (bis)
D'un costé le desir me point - Cerchant celle qui me fuit pour ne me voir point, -
Mais helas! le dédain me tient - Et nul cas je ne fay d'une qui m'ayme tant,
Rien je ne puis ou je veux (bis)
O mon sort rigoureux qui fais - En moy tant de douleurs dont je me sens tué, - Puis
q'un feu violent me cuit - fais qu'il donte le froid source de noz malheurs,
Ainsi amante sera - Ainsi amant je seray.
1608 (musique différente) - Chant à trois. - D'un coeur fier le refus amer - M'emplit
l'ame de feu donyt furieux je suis : - D'un coeur doux qui me veut aymer - Enflammer
de l'amour mon gelé coeur ne puis.
Rechant à 3./Reprise à 5. - Ainsi je sui qui me fuit, - Ainsi je fui qui me suit.
D'un costé le dezir me poind - An cherchant ce bel oeil dont le regard me fuit : -
Mais d'ailleurs le dédain m'ateint - Quand aux yeux m'aparoist l'autre qui tant me
fuit. - Ainsi je sui.
O mon sort qui (cruel) te plais - Croistre en moy la douleur dont je resens l'éfort,
- Crois mon feu violent & fais - Qu'il surmonte le froid par qui j'atens la mort.
- Ainsi je sui.
Comparaison sources : Entre 1583 et 1594: les principales variantes concernent les textes du rechant («Ainsi
je suy qui me fuit ij», en 1594) - 1603-1608 : version différente.