Source A :
[sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Le Printemps - Paris, Veuve Ballard &
Pierre Ballard, 1603 - Parties séparées, 6 vol. - D, HC, 5, T, BC : f. 29v - F-Psg/
Vm 66 Rés
Autres sources :
B. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Second livre des airs à 3, 4, 5
et 6 parties - Paris, Ballard, 1608 - D, HC, T : f. 14v-15 - 5 : f. 9 - BC : f. 9v
- F-Psg/ Vm 219 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
1603 : - RECHANT A TROIS. - A l'aid' a l'aid' helas, helas ie suis blessé, - A l'eau,
a l'eau, dedans, dehors, ie suis tout en feu.
Chant à 3. - Dédain que fais tu rezou-toy, - Tien ie veus estre reçoy-moy, - Amour
ton ennemi iuré me mein' a trop cruelle mort.
Reprise A CINQ
A celle qui m'a trahy, moy - Tant fidel tant & si constant, - Paroitre fais combien
tu peus, dépestre moy de ses liens.
Guéri ma play' & mon ennuy, - Mets moy en douce liberté : - Du feu la glace fay
ialir, fay flammes des glaçons voler.
Dédain si fais ma guérizon - En me sauvant de sa prizon, - Dédain aten l'autel sacré,
ou d'an en an servi seras.
Veinqueur d'amour tu aras nom, - Des abuzés le delivreur, - Sauveur d'amans alangourés,
vengeur du loyal outragé.
1608 : - Rechant à trois. - A l'ayde, à l'ayde, helas amis - Blessé je suis, - A l'eau,
à l'eau, juqu'au milieu - Ie suis tou-en feu.
Chant à 3. - Dedain, dédain, je me rens tien, - Prens moy tost sers moy de confort.
- Amour ton ennemi mutin - Me traine à trop estrange mort.
Rechant à 5.
Ce coeur leger qui mon espoir - Sceut si bien tromper & frustrer, - Paroistre
fais luy ton pouvoir - De ses liens m'alant tirer.
Gueri ma playe & mon ennui, - Oste moy hors de sa prizon, - Et hors du glas le
feu produi, - Et hors du feu le froid glaçon.
Si donc tu viens à m'afranchir - En me rendant ma liberté, - (Dedain) je t'iray plus
cherir - Di fois que hay jamais ne t'ay.
Alors le titre de vainqueur, - Sur l'amour (brusque) t'aquerras, - Et sur ce faux
tiran moqueur - Le pris d'honeur t'aporteras.
Comparaison sources : Source B : Silences en débuts de phrases supprimés, remplacés souvent
par des barres verticales