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Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90684

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00546

air MES YEUX NE CESSERONT-ILS POINT air MES YEUX NE CESSERONT-ILS PAS

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • BAÏF, Jean-Antoine de [attr.] - auteur du texte
Genre musical : air mesuré
Genre du texte : vers mesurés
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 11 AE/ ARC LEJ 15

Incipit

Incipit français :
Mes yeux ne cesseront-ils point
Mes yeux ne cesseront-ils pas
Incipit musical :
1232576517123 = superius chant
543232171231171 = cinquieme rechant
1232576517123
543232171231171

Effectif et instrumentation

Effectif musical : sol1,sol2,ut2,ut3,ut4
Note sur l'effectif :
5 voix (parties à 3 voix)
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
[sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Le Printemps - Paris, Veuve Ballard & Pierre Ballard, 1603 - Parties séparées, 6 vol. - D, HC, 5, T, BC : f. 25v - F-Psg/ Vm 66 Rés
Autres sources :
B. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs à 3, 4, 5 et 6 parties - Paris, Ballard, 1608 - Parties séparées, 6 vol. - D, HC, T : f. 80v-81 - 5 : f. 58 - BC : f. 62 - F-Psg/ Vm 218 Rés
Cote source :
F-Psg/ Vm 218 Rés
F-Psg/ Vm 66 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
1603 : - CHANT A TROIS. - Mes yeus ne cesseront i' point - De regarder ce beau vizage dont faé [?] suis, - Et cés yeus qui m'ont tout empli d'amoureus feus : - Et ce poil d'or, & ce tein vif, & ce dous front.
Rechant A TROIS./ Reprise A CINQ. - Ie veu, ie veu toujours fuir d'où toujours ie suis pris.
Mon coeur ne cessera tu point - De repenser mile pensemens abuzeurs - Qui te font émér travaillant d'amour ingrat, - De tout or fin prometans mons qui seront vens.
O bouche cessera tu point - De devizer de la belle dont la beauté - De devis nouveaus déchifrê' se ramentoit : - Et rafraichît la fol' ardeur, & la nourrît.
O mains ne cesserés vous point - De notér su le papier l'amour de mon coeur - De nouveaus écris tou'-les jours le demontrant : - Et m'échaufant de plus en plus le ratizér.
Ces piés ne cesseront i' point - De me portér céle par tout c'est qu'en un rien - Mile dous dezirs & plaizirs alumés sont, - Qui se chanjans se feront cent mile tourmens.
1608 : - [Chant A TROIS] - Mes yeus ne cesseront j' pas, - De regarder & ce front, ce nez, ce teint vif, - Et cet oeil si beau qui d'enhaut me jete en bas, - Et ce poil d'or qui me tient pis que le captif.
Rechant A 3./ Reprise A 5. - Ie veus refuir toujours épris - Les amours qui m'ont pris.
Mon coeur ne cesseras'tu pas - De repenser si souvent si lasche penser, - Qui te vient donnant par espoir mile soulas - Qui se verront à rien en fin tous abaisser.
O langue cesseras tu pas - De devizer du sujet, duquel la beauté - Se ramentevant à parler, de mile appas - Me rafraichit la fol ardeur qui m'a gasté.
O mains ne cesserez vous pas - De noter sur le papier l'amour de mon coeur, - Tou-le jour m'alant échaufer à ce pourchas, - Manifestant & mes ardeurs & ma langueur.
Mes piedz ne cesserés vous pas - De me porter ou le dous dezir me portant - Me fera tou-perdre mon temps & tou-mes pas, - Mile tourmens & mile ennuis m'y aquestant.
Comparaison sources : Silences en débuts de phrases supprimés, remplacés souvent par des barres verticales - Suppression du signe de reprise au début de la «reprise à 5» - Petite variante de note (BC) - Dans les 2 éd., on a la même ambiguité dans la notation du ternaire entre la reprise à 3 et la reprise à 5

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Le remaniement de 1608 (vers mesurés rimés) est probablement l'oeuvre d'A. d'Aubigné et/ou O. de la Noue

Références et catalogues

Référence bibliographique : Bonniffet p. 217
Édition moderne : Expert

Dates et lieux

Notes et attributions

Notes et références : Chants à 3: - Mes yeus ne cesseront i' point... - Mon coeur ne cessera tu point... - O bouche cessera tu point... - O mains ne cesserés vous point... - Ces piés ne cesseront i' point... Rechant à 3 (reprise à 5): - Ie veu, ie veu toujours fuir... - Ces incipits deviennent dans le remaniement de 1608: - Mes yeus ne cesseront j' pas... - Mon coeur ne cesseras tu pas... - O langue cesseras tu pas... - O mains ne cesserez vous pas... - Mes piedz ne cesserés vous pas... - Je veus refuir toujours épris... - RE sol1 - C
Notes sur l'attribution : Attribution d'après l'avertissement «Au lecteur» précédant la musique du Printemps.
Auteur de la saisie : ih/91.05 - ih/99.05 - ih/00.08 - ms/08.07

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