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Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90691

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00553

air BIEN FOL EST QUI PERD LE SENS

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • BAÏF, Jean-Antoine de - auteur du texte
Genre musical : chansonnette mesurée air mesuré
Genre du texte : vers mesurés
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 15

Incipit

Incipit français :
Bien fol est qui perd le sens
Incipit musical :
32154325671

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1,ut2,ut3,ut4,fa4
Note sur l'effectif :
5 voix (parties à 3 voix)
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
[sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Le Printemps - Paris, Veuve Ballard & Pierre Ballard, 1603 - Parties séparées, 6 vol. - D, HC, T, BC : f. 10 - 5 : f. 8v - F-Psg/ Vm 66 Rés
Autres sources :
B. - [sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Airs à 3, 4, 5 et 6 parties - Paris, Ballard, 1608 - Parties séparées, 6 vol., f. - F-Psg/ Vm 218 Rés
Cote source :
F-Psg/ Vm 66 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
1603 : - RECHANT A TROIS. - Bien fol est qui perd le sens, - Et perd le tans vainement s'amuzant - Soit a la haine du loyal, - Soit à l'amour malheureux de lingrat.
Chant à 3. - En te donnant a qui moins te voudroit, - Un qui est tien tu éconduis.
Un qui te cherche tu chasses au loin, - Un tu poursuis qui te fuira.
Ainsi tu laise la meure moison, - Esperant d'un friche sans fruit.
Puis que tu hais qui te veut, tu és bien - Digne d'aimer qui te haira.
Puis que tu n'aime qui t'aime constant - Sans iouir vi, ne vivant pas.
1608 : - RECHANT. A 3. - Bien fol est qui perd le sens, - Et perd le temps vainement s'amuzant, - Tant en aymer le coeur ingrat - Qu'en celuy hayr qui ce monstre combat.
CHANT A 3. - En te donnant à celuy que poursuis, - Un qui est tien tu éconduis.
Un qui te quiert tu repousses au loin - L'autre n'aura de toy nul soin.
Ainsi quitant la moisson qui mieux duit, - Un guéret prend qui n'a nul fruit.
Digne d'aymer qui te hayt tu es bien, - Puis que hays tant qui te veut bien.
Donc si tu hays qui d'amour tu as poind, - Sans iouyr vi ne vivant point.
Comparaison sources : Source B : Silences en débuts de phrases supprimés, remplacés souvent par des barres verticales. - Variantes dans la notation du ternaire.

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Le remaniement de 1608 (vers mesurés rimés) est probablement l'oeuvre d'O. de La Noue.
F-Pn/ms.fr.19140 (I, LXXII) - Rechant - Bien fol est qui perd le sens - Et perd le temps vainement s'amusant, - Soit à la haine du loyal - Soit à l'amour malheureux de l'ingrat.
Chant 1 - En te donnant à qui moins te voudrait, - Un qui est tien tu éconduis.
2 Un qui te cherche tu chasses au loin, - Un tu poursuis qui te fuira.
3 Puis que tu fuis qui te veut, tu es bien - Digne d'aimer qui te haira.
4 Ainsi tu laisses la mûre moisson, - Espérant d'un friche sans fruit.
5 Puis que tu n'aimes qui t'aime constant, - Sans jouir vie ne vivant pas.

Références et catalogues

Référence bibliographique : Bonniffet p. 183

Dates et lieux

Notes et attributions

Notes et références : Rechant à 3: - Bien fol est qui perd le sens... Chants à 3 (reprises à 5): - En te donnant à qui moins ... - Un qui te cherche tu chasses... - Ainsi tu laise la meure... - Puis que tu hais qui te veut... - Puis que tu n'aime qui t'aime... Ces incipits deviennent dans le remaniement de 1608: - Bien fol est qui perd le sens... - En te donnant à celuy que poursuis... - Un qui te quiert tu repousses... - Ainsi quitant la moisson... - Digne d'aymer qui te hayt tu es... - Donc si tu hays qui d'amour... - b FA ut1 - C barré
Auteur de la saisie : ih/91.05 - ih/99.04 - ih/99.12 - ms/08.07

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