Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90730

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00593

chanson J'AI SENTI LES DEUX MAUX DE L'AMOUREUX MARTYRE

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • LA BOÉTIE, Étienne de - auteur du texte
Genre musical : chanson française
Genre du texte : sonnet
Cote CMBV : AE/ ARC LEJ 16 [F-Psg/ Rés Vm 74]

Incipit

Incipit français :
J'ai senti les deux maux
Incipit musical :
5657123121 = superius, section 1
517321717125 = quinta, section 1
5657654343 = contra, section 1
131432125432 = ténor, section 1
5171765415 = basse, section 1
153451235434 = superius, section 2
516715634253425671 = quinta, section 2
116771156745 = contra, section 2
15434721571225 = ténor, section 2
51671475134552 = basse, section 2
5657123121
517321717125
5657654343
131432125432
5171765415
153451235434
516715634253425671
116771156745
15434721571225
51671475134552

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1,ut2,ut3,ut4,fa4
Note sur l'effectif :
5 voix
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
[sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Livre de mélanges - Anvers, Plantin, 1585 - Parties séparées, 6 vol. - S, C : p. 68-71 - T : p. 66-69 - B : p. 64-67 - 5 : p. 24-27 - F-Psg/ Vm 74 Rés
Cote source :
B-Br/ Fétis 2317 A LP
F-Psg/ Vm 64 Rés
F-Psg/ Vm 74 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
J'ay senti les deus maus de l'amoureus martire, - Soit de prés, soit de loin, si mal traité je suis - Que je pers iugement, & dire je ne puis - Fors que le mal present me semble touiours pire : - Las en ce chois forcé que me faut il elire ? - Quand je ne la voy point, les jours me semblent nuis, - Et say que de la voir viennent tous mes ennuys : - Mais deusse je avoir pis, son regard je desire.
2° Partie. - Un soldat courageus blessé d'un coup de trait, - Sans prouver sa vertu, meurt avecques regret - De ne sentir le coup de quelque main cognue : - Moy qui sachant combien j'ay par tout enduré - De mourir prés & loin suis tousjours asseuré, - Je mourray trop content si je voy qui me tue.
Comparaison sources : Petites variantes de musica ficta. - En 1586-7 et 1607: ajout d'une formule ornementale (Superius, «martire»)

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Le texte de La Boëtie mis en musique par Le Jeune présente quelques variantes par rapport à la version du poème publiée par Baïf (vers 8, 9, 12, 14). - La Boëtie est l'auteur d'une variante de ce sonnet (I'ay fait preuve des deux...) publiée par Montaigne en 1571, éd. par J. Bonnefon dans - Oeuvres complètes d'Estienne de La Boetie - Genève, Slatkine repr., 1967, p. 282-3. - Baïf est l'auteur d'une variante de ce sonnet, copiée dans le ms.19140 de la BN (L'un et l'autre douleur..., f. 329). - Le Jeune publie en 1585, dans le Vingtcinquieme livre de Le Roy & Ballard, un air mesuré sur ces vers de Baïf (L'un' et l'autre douleur). Le texte de cet air, remanié dans ses Airs de 1608 (posthumes) deviendra Les diverses douleurs...
Sonnet de La Boëtie publié par Antoine de Baïf dans - Second livre des Diverses amours [...] - Paris, 1573 - Ed. par Marty-Laveaux dans - Euvres en rime de Ian Antoine de Baïf, I - Genève: Slatkine repr., s.d.[.......], p.414-5.

Références et catalogues

Édition moderne : LEJEUNE, Claude - Livre de meslanges-1585 ; éd par Isabelle His - Tours, CESR ; Turnhout, Brepols, 2003, p. 183-193

Dates et lieux

Note sur les dates :
1585 : première édition dans les Melanges
1586 : deuxième édition des Melanges
1607 : troisième édition des Melanges

Rôles et personnages

Noms cités : INGEGNERI, Marc Antonio BAÏF, Jean-Antoine de MONTAIGNE, Michel de BOURNONVILLE, Jean de
Note sur les noms cités : Version concordante d'Ingegneri dans Il terzo libro de madrigali (...) con due canzoni francese (Venetia, Gardano, 1580). Baïf est l'auteur d'une variante de ce sonnet (L'un' et l'autre douleur), copiée dans le Ms. 19140 de la BN, f. 329. Montaigne publie en 1571 une troisième variante de ce sonnet (I'ay fait preuve des deux). L'existence d'une Missa J'ay senti les deux maux, à 5 voix, de Bournonville, est attestée (vers 1607-1618), mais aucun exemplaire ne nous en est parvenu (voir Guillo, ND-18) ; elle parodiait sans doute la chanson de Le Jeune.

Notes et attributions

Notes et références : Sonnet mis en musique en 2 sections (une pour les quatrains, une pour les tercets). - Voir l'air mesuré L'un' et l'autre douleur (Les diverses douleurs). - b SOL ut1 - C
Auteur de la saisie : ih/91.03 - ih/99.03 - ms/08.07 - ms/09.07

PHILIDOR4