Source A :
[sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Octonaires - Paris, Pierre Ballard, 1606 -
D : f. 19v-20v - HC : f. 19v-20v - T : f. 19v-20v - BC : f. 15-15v - F-Psg/ Vm 68
Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
Trois octonaires distincts sont ici enchaînés :
Lors que la fueille va mourant, (n°10) - Par l'Automne deshonorant - Avec sa laideur
bazanée - Le beau visage de l'année : - C'est la un miroir de ta vie, - Ores verte,
& ores flestrie, - Mondain dont la vie s'enfuit - Sans laisser ny feuille ny fruit.
Vois-tu l'Hyver acroupi herissé, (n°11) - Et renfroigné de gelée & froidure, -
Nous sommes tels : voila nostre figure, - Quand le plus beau de nostr' age est passé.
- Aprés l'Hyver le Printemps recommence : - Mais toy, Mondain, qui mets ton esperance
- En ceste vie, & rien plus ne pretens, - Ton Hyver est sans espoir de Printemps.
Celuy qui pense pouvoir, (n°39) - Au Monde repos avoir, - Et assied son esperance
- Dessus un tel fondement, - Que pense un tel homme ? - Il pense estre assis bien
seurement - Dessus une boule ronde - Flotant au milieu de l'onde.