Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90765

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00629

air QUEL MONSTRE VOIS-JE LÀ QUI TANT DE TÊTES PORTE

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • CHANDIEU, Antoine de - auteur du texte
  • DU CHESNE, Joseph - auteur du texte
Genre musical : chanson morale
Genre du texte : octonaire

Incipit

Incipit français :
Quel monstre vois-je là
Incipit musical :
15365517654345553 = dessus, section 1
512332232732167555 = haute contre, section 1
15365517654345323 = taille, section 1
5123155177151 = basse contre, section 1
134523153571767 = dessus, section 2
5671771765 = haute contre, section 2
1345335517123222 = taille, section 2
5671731351525 = basse contre, section 2
1345651767 = dessus, section 3
56716513345432125323 = haute contre, section 3
1345655671 = taille, section 3
15365517654345553
512332232732167555
15365517654345323
5123155177151
134523153571767
5671771765
1345335517123222
5671731351525
1345651767
56716513345432125323
1345655671

Effectif et instrumentation

Effectif musical : sol2,ut2,ut3,fa3 sol2,ut2,ut3
Note sur l'effectif :
4 voix (section à 3 voix)
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
[sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Octonaires - Paris, Pierre Ballard, 1606 - D : f. 15-16 - HC : f. 15-16 - T : f. 15-16 - BC : f. 12-12v - F-Psg/ Vm 68 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
Trois octonaires distincts sont ici enchaînés :
Quel Monstre voy-je là qui tant de testes porte, - Tant d'oreilles, tant d'yeux, de differente sorte : - Dont l'habit par devant est fermé de verdure, - Et par derriere n'a qu'une noirceur obscure : - Dont les pieds vont glissant sur une boule ronde, - Roulant avec le temps qui l'emporte en courant, - Et la mort court aprés, ses flesches luy tirant ? - Je le voy, je l'ay veu. Qu'estoit-ce donc ? le Monde.
Areste : atens : ô Mondain ou cours tu ? - Ecoute entens la voix de la vertu, - Las! il passe outre, il court apres le Monde, - Et va courant, fuyant ainsi que l'onde, - D'un gros torrent, que l'orage des Cieux - Fondu en bas, a rendu orgueilleux - Ma remonstrance est un roc qu'il rencontre, - Passant dessus, mumurant à l'encontre.
Plustost les yeux du firmament, - Seront sans réglé mouvement : - Et vagabonde - Ne sera l'onde. - Plustost qu'on voye déplacée - Des vains apas - De ces lieux bas - Du Mondain la folle pensée.

Informations sur le texte

Note sur le texte :
1° et 2° octonaires publiés dans Méditations sur le psalme XXXII [...] par A. Zamariel [A. de Chandieu]. Genève: Laimarie, 1583. - Ed. Droz (1979) p.90 (n°46) et p.91 (n°47)
3° octonaire publié dans La morocosmie ou, de la folie, vanité, et inconstance du monde [...] par Ioseph du Chesne [...]. Lyon: Tournes, 1583 (F-Pn/Res Ye 480), p.11 (n°30). Les versions de Le Jeune et l'Estocart utilisent une variante (vers de 8 et de 4 syllabes) du texte de Du Chesne (ver ss de 8 syllabes uniquement)

Dates et lieux

Note sur les dates :
1606 : première édition (Ballard)
1611, 1631 et 1641 : rééditions (Ballard)

Notes et attributions

Notes et références : 3 sections : - Quel Monstre voy-je là : sol2 ut2 ut3 fa3 - Areste : attens ô Mondain : sol2 ut2 ut3 fa3 - Plustost les yeux du firmament : sol2 ut2 ut3 Ces 3 octonaires sont mis en musique par l'Estocart Pièce désignée dans la table comme «Septiesme Mode» - FA sol2 - C
Auteur de la saisie : ih/91.03 - ms/08.07 - ms/09.07

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