Source A :
[sans titre] - dans - Claude Le Jeune - Octonaires - Paris, Pierre Ballard, 1606 -
D : f. 3v-5 - HC : f. 3v-5 - T : f. 3v-5 - BC : f. 3v-4v - F-Psg/ Vm 68 Rés
Type de source :
originale
Description de la source :
Trois octonaires distincts sont ici enchaînés :
Quand on arrestera la course coustumiere (n°1) - Du grand Courrir des Cieux qui porte
la lumiere, - Quand on arrestera l'an qui roule toujours, - Sur un char attelé de
mois, d'heures, de jours : - Quand on arrestera l'armée vagabonde - Qui va courant
la nuit par le vuide des Cieux, - Décochant contre nous les longs trais de ses yeux,
- Lors on arrestera l'inconstance du Monde.
Qui ne s'esbahira levant en haut les yeux, (n°2) - Voyant l'ordr' arresté de la course
des Cieux : - Et regardant en bas la terre ferm' & stable - N'avoir rien qui ne
soit inconstant & muable ? - Ce qui vit sur la terr' & tout ce qui en est
- Est caduc & mortel, sans repos, sans arrest : - Les Cieux roulent toujours,
& sur les Cieux demeure - Le repos areté d'une vie meilleure.
Plustost on pourra faire le jour qui luit (n°29) - N'avoir plus pour contraire l'obscure
nuit : - Et marier le feu avecque l'onde, - Que de conjoindre Dieu avec le monde.