Philidor Vitrine

Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°90783

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : LEJEUNO-00648

psaume IL FAUT QUE DE TOUS MES ESPRITS psaume J'ÉTAIS EN UN BEAU JOUR D'ÉTÉ

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • LE JEUNE, Claude - compositeur
  • MAROT, Clément - auteur du texte
Genre musical : motet
Genre du texte : psaume en français psaume 138

Incipit

Incipit français :
Il faut que de tous mes esprits
J'étais en un beau jour d'été
Incipit musical :
13435434465 = dessus, section 1
51231243 = cinquième, section 1
512317656712 = haute contre
13451765 = taille, section 1 (Cantus Firmus)
134534654341 = basse contre, section 1
567165656 = dessus, section 2
13451765 = cinquième, section 2 (Cantus Firmus)
16761563452367 = haute contre, section 2
4365432117676554543 = taille, section 2
53426414371765 = basse contre, section 2
13451765 = dessus, section 3 (Cantus Firmus)
54351432171231231 = cinquième, section 3
1761765554322 = haute contre, section 3
5435143217654562343 = taille, section 3
1761766517641 = basse contre, section 3
13451767 = dessus, section 4
134542354321221 = cinquième, section 4
55435616 = haute contre, section 4
13451765 = taille, section 4 (Cantus Firmus)
1176654163 = basse contre, section 4
13435434465
51231243
512317656712
13451765
134534654341
567165656
16761563452367
4365432117676554543
53426414371765
54351432171231231
1761765554322
5435143217654562343
1761766517641
13451767
134542354321221
55435616
1176654163

Effectif et instrumentation

Effectif musical : sol2,ut1,ut2,ut3,fa3
Note sur l'effectif :
5 voix
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
Pse. 138. Du premier Mode Autentique. A 5. - dans - Claude Le Jeune - Dodécacorde - La Rochelle, Hierosme Haultin, 1598, p. - D : p. 1-4 - HC : p. 1-4 - T : p. 1-4 - BC : p. 1-4 - 5 : p. 1-4 - F-Pn/ Rés 2687
Autres sources :
F-Pn/ Rés Vmd 98 (1) : annotations manuscrites (barres et «3») dans la 3° section (f° 2)
Type de source :
originale
Description de la source :
Il faut que de tous mes esprits - Ton los & prix - L'exalte & prise - Devant les grands me présenter - Pour te chanter - L'ay fait emprise. - En ton sainct templ'adoreray, - Celebrerai - Ta renommee, - Pou l'amour de ta grand'bonté, - Et feauté - Tant estimee.
Car tu as fait ton Nom mout grand - En te montrant - Vray en paroles. - Dés que je crie, tu m'entens, - Quand il est temps - Mon coeur consoles. - Dont les Roy de chacun pays - Mout esbahis - T'ont loué, Sire, - Apres qu'ils ont cognu que c'est - Un vray arrest - Que ton dire,
Et de Dieu, ainsi que je fais - Chantent les faits, - A ta memoire : - Confessans que du Tout-puissant - Resplendissant, - Grande est la gloire : - De voir ci bas tout ce qu'il faut, - De son plus haut - Throne celeste : - Et de ce qu'estant si lointain, - Grand & hautain, - Se manifeste.
Si au milieu d'adversité - Suis agité, - Vif me préserves : - Sur mes ennemis inhumains - Jettes les mains, - Et me conserves. - Et parferas mon cas tout seur : - Car ta douceur - Jamais n'abbaisses : - Ce qu'une fois as commencé, - Et avancé, - Tu ne delaisses.
Les différentes sections deviennent en 1618 :
J'estois en un beau jour d'Esté - Que le soleil - Brusle-campagnes, - Ravit l'honneur & la beauté - Des vallées & - Des montagnes. - En un champs tout semé de fleurs, - Assis aupres - L'onde argentine, - Quand le sommeil plein de douceurs - Se vint couler - Dans ma poictrine.
Ce fut alors qu'un beau grand Pin - Se presenta - Devant mon ame, - Il avoit les fueilles d'or fin - Et les pignons - Comme de flame, - Les branches & le tronc d'argent, - Flamboyent de nuit - Au verd boccage - Comme Diane au front changeant - Quand on la voit - A plein visage.
Et puis un jouvenceau divin - Chantoit au fond - D'un Luth d'ivoire - De ce tant admirable Pin - Ores le prix, - Ores la gloire : - Mais las! ô bien trop inconstant - De tout ce que - Le ciel embrasse, - Rien plus je ne vis a l'instant - De ce grand Pin - Fors que la place.
Soit que le coup d'un tel malheur - Vint de celuy - Qui par son foudre - Sçait abaisser toute grandeur - Et la faire - Tourner en poudre : - Soit que le champs ouvrit son sein - Pour engloutir - & l'arbr' & l'homme - Soit que peut estre trop soudain - Je m'esveillay - De mon doux somme.
Comparaison sources : Paroles changées dans une des 2 rééditions de 1618 chez Ballard

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Ce psaume correspond au psaume 137 selon la numérotation de la vulgate.
Psaume en entier
Psautier huguenot 1562 p. 458-60

Références et catalogues

Édition moderne : LE JEUNE, Claude - Dodecacorde : Comprising Twelve Psalms of David Set to Music according to the Twelve Modes ; ed. by Anne Harrington Heider - (Recent Researches in the Music of the Renaissance ; LXXIV, LXXV, LXXVI) - Madison, A-R Editions, vol. 1, p. 1-14

Dates et lieux

Note sur les dates :
1598 : édition de Haultin
1618 : éditions de Ballard

Notes et attributions

Notes et références : b FA sol2 - C - 4 sections à 5 voix : - Pièce annoncée comme «du premier Mode Autentique» - Psaume en cantus-firmus placé à différentes voix d'une section à l'autre : - section 1 : T - section 2 : 5 - section 3 : D - section 4 : T
Auteur de la saisie : ih/91.03 - ms/08.07 - ms/09.07

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