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Une édition numérique de la base Philidor4

Oeuvre, notice n°91701

Numéro d'origine (JLB ou EZPUBLISH) : VALETTEO-00027

cantique Ô DOUCE SÉPARATION

Type de contenu : Musique
Personnes ayant un rapport avec l'oeuvre :
  • VALETTE DE MONTIGNY, Joseph - compositeur
  • BERNOU, Étienne [1662-1714] - auteur du texte
  • GUERRIER, Jacques - éditeur
  • MOLIN, Antoine - éditeur
Genre musical : air spirituel cantique
Genre du texte : cantique en français

Incipit

Incipit français :
O douce séparation
Le Dieu dont la terre et les mers
Si Dieu de sa gloire jaloux
Agréables présents des cieux
Ah mes yeux pourquoi tant des pleurs
Vierge pourquoi vous tant hâter
Incipit musical :
3 271 234 23

Effectif et instrumentation

Effectif musical : ut1
Instrumentation : Non renseignée

Source(s)

Source A :
9e AIR. - dans - CANTIQUES/ DES/ FAMILLES CHRETIENNES/ MIS EN MUSIQUE. - Supplément de : - [Étienne Bernou], Cantique des familles chrétiennes, seconde édition. Lyon, Jacques Guerrier, 1704. - partition, p. 11-12 - F-Am/ 8° 9305
Autres sources :
B. - 9e AIR. - dans - CANTIQUES/ des/ FAMILLES CHRETIENNES/ mis en Musique,/ par le R. P. Gouffet, de l'ordre/ des Religieux de l'Observance/ de Saint François./ ET/ par Messieurs RICHAUD, GIRARD, &/ VALETTE, anciens Maîtres de Musique. - Supplément de : - [Étienne Bernou], Cantiques des familles chrétiennes. Lyon, Antoine Molin, 1710. - partition, p. 11-12 - F-LYm/ B 512134
Seule la première strophe du cantique "Rappelons en tremblant" est mise en musique dans le supplément. Le texte complet figure p. 76 de l'ouvrage (cf. texte A : "DIALOGUE/ Entre un Chrétien & un Mondain, au/ lit de la mort./ TRENTE-SIXIEME CANTIQUE./ Sur le 9. air"). - La table en fin de volume de l'édition de 1710 renvoie aux mêmes cantiques que celle de l'édition de 1704, mais deux d'entre eux ne figurent pas dans le corps de l'ouvrage : - -p. 28 : "Le Dieu dont la terre & les mers" (cf. texte B) - -p. 53 : "Si Dieu de sa gloire jaloux" (cf. texte C) - -absent de cette édition : "Agreables presens des Cieux" (cf. texte D) - -absent de cette édition : "Ah mes yeux pourquoi tant des pleurs" (cf. texte E)
Une autre table, dans la première partie du recueil, renvoie en outre à :
-p. 83 : "Vierge pourquoy vous tant hater" (cf. texte F)
Cote source :
F-Am/ 8° 9305
F-LYm/ B 512134
Code source :
JVM.35
Type de source :
originale
Notes sur la source :
Seule la première strophe du cantique "Ô douce séparation" est mise en musique dans le supplément. Le texte complet figure p. 113 de l'ouvrage (cf. texte A : "DIALOGUE/ Entre un Chrétien & un Mondain,/ au lit de la mort./ Sur le 9. air"). - La table des cantiques en fin de volume renvoie à d'autres textes adaptables sur le même air : - -p. 17 : "Le Dieu dont la terre & les mers" (cf. texte B) - -p. 53 : "Si Dieu de sa gloire jaloux" (cf. texte C) - -p. 119 : "Agreables presens des Cieux" (cf. texte D) - -p. 140 : "Ah mes yeux pourquoi tant des pleurs" (cf. texte E)
Description de la source :
A. - p. 113-115 - "DIALOGUE/ Entre un Chrétien & un Mondain,/ au lit de la mort./ Sur le 9. air"
Le Chrêtien. - O Douce separation ! - Il faut enfin mourir, quelle heureuse nouvelle, - Pour celuy dont le coeur fidelle - Ne soûpiroit que vers Sion;
Le Mondain. - Funeste separation ! - Hélas, il faut mourir : ô la triste nouvelle. - ¨Pour une ame, qui peu fidelle - Méprisoit la sainte Sion !
Le Chrêtien. - De mes maux je finis le cours; - Je dois tout esperer, & n'ai plus rien à craindre, - D'un prompt trepas pourquoi me plaindre ? - Il me rend heureux pour toùujours.
Le Mondain. - Voyant trancher mes plus beaux jours; - Mon coeur ne doit-il pas soûpirer, & se plaindre ? - D'un prompt trépas j'ay tout à craindre : - Je suis malheureux pour toûjours.
Le Chrêtien. - Non, je ne suis point allarmé, - Lorsque je vois la mort briser mes dures chaînes : - On quitte sans beaucoup de peines - Ce qu'on n'a jamais trop aimé.
Le Mondain. - Ah ! que mon coeur est allarmé, - Quand il sent que la mort brise ses douces chaînes: - Peut-on quitter sans bien de peines - Ce qu'on a toûjours trop aîmé ?
Le Chrêtien. - O mort que tu me fais souffrir, - En me laissant encor gemir en cette vie ! - Cesse de me porter envie : - Je me meurs de ne pas mourir.
Le Mondain. - O mort que tu me fais souffrir ! - Pourquoy me retirer si tôt de cette vie ? - Cesse de me porter envie : - Je me meurs de si-tôt mourir.
B. - Le Dieu dont la terre & les mers
C. - Si Dieu de sa gloire jaloux
D. - Agreables presens des Cieux
E. - Ah mes yeux pourquoi tant des pleurs
F. - Vierge pourquoy vous tant hater

Informations sur le texte

Note sur le texte :
Texte strophique

Dates et lieux

Note sur les dates :
1704 : 2e édition du recueil chez Jacques Guerrier (1re éd. inconnue)
1710 : réédition chez Antoine Molin
Lieu cité :
LYON, chez Jacques Guerrier
LYON, chez Antoine Molin

Rôles et personnages

Rôle(s) cité(s) : Mondain Chrétien

Notes et attributions

Notes et références : Sol Majeur, 3, 14 mes.
Auteur de la saisie : Benoît Michel

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